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Quand cette main gravée dans la tapisserie prendra vie, enfin.

26 janvier 2008

Je pense à toi. Je t’imagine assise dans les

Je pense à toi. Je t’imagine assise dans les gradins. Ca a été sans doute pour moi le plus fort moment depuis que j’ai poussé mon premier cri. Ma main posée sur la tienne avant de refermer la porte derrière moi. Tu es ma force. Je n’avais pas le droit d’abandonner lâchement mes mots. Les souvenirs me donnent le courage de tenir le micro, et je me surprends à ne pas entendre ma voix vriller… Février. Sourire. Février arrive à petites enjambées, je crois qu’il nous réserve pleins de jolies surprises. Les escaliers sont vides, ma chambre et mes murs sont vides, les trains sont vides, les rues sont vides, Paris est vide. Je suis vide quand tu n’es pas là. Ton ombre danse mais ça ne sera jamais suffisant pour moi. J’ai besoin de ta main pour continuer d’avancer sur la nouvelle route qu’ils ont tracée devant moi. J’aurai toujours besoin de toi. C’est vraiment désolant de ne pas pouvoir serrer dans mes bras la seule personne que j’aimerai avoir à côté de moi… Alors on joue, encore et toujours. On joue à raviver les souvenirs quand nos jambes commencent à trembler un peu trop fort. A l’intérieur ça tremble. A l’extérieur ça sourit. Tu les vois toi aussi hein ? Et puis on s’en fiche de tout ça. Je t’aime microbe. Je t’aime tellement…

« Tant pis… Ce qu’elles étaient en train de vivre toutes les deux, tous ces regards échangés et ces mains tenues alors que la vie s’émiettait au moindre souvenir, personne ne leur reprendrait jamais. »

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19 janvier 2008

Je t'aime. Si tu savais comme je t'aime .. C'est

Je t'aime. Si tu savais comme je t'aime .. C'est tellement dur loin de toi. Je me sens seule. Même si des tas de gens me diront que je suis entourée. Moi je n'y crois pas. Trop de mensonges, de non dits, d'hypocrisie. Je n'en peux plus tu sais. J'attends Février. Il galère à venir, on dirait qu'il est coincé dans le futur. Il a beau crié, personne ne réagit. Je hurle moi aussi. A l'intérieur de moi. Mon crâne explose sous mes conneries. C'est bien trop difficile. Je veux que tu me serres. Fort fort fort. Je me rends compte qu'il n'y a que toi pour me faire réagir. Il n'y a que toi pour. Je perds mes mots. Ils doivent s'être planqués en Février. Tu me manques, merde. J'y arrive pas sans toi. J'fais que des conneries. Paris paris. Où es tu ? J'ai tellement de choses à te raconter. Tellement de détails à apporter. J'ai besoin de savoir que tu sais. J'ai besoin de lire dans tes yeux que tu es là. J'ai besoin que tu tendes timidement tes bras pour un câlin. J'ai besoin de toi. Toi toi toi.

9 décembre 2007

Nous sommes l’Unique et encore bien plus à mes

Nous sommes l’Unique et encore bien plus à mes yeux. Je crois que la peur de ne pas réussir à rester debout fait partie de notre histoire. J’ai peur et j’ai mal de cette distance. Se contenter de quelques mots tapés naïvement sur un clavier. Je ne sais pas si je tiendrai longtemps tu sais. Et pourtant je continue d’y croire. Je t’aime bien plus que tu ne peux l’imaginer. Je voudrai avoir ma place parmi tes amis, organiser des soirées et pouvoir te sentir près de moi. Je suis loin et tellement seule dans cette grande ville. C’est trop grand pour moi tout ça. Peut-être que je me suis trompée quelque part, je ne sais pas. Pourtant les rêves ne manquent pas, mais je n’en peux plus de vivre à travers une imagination sans doute trop féerique. Et puis je commence à palper ce jour du bout des doigts. Ce jour où je fermerai la porte sur ce passé douloureux, sur toute cette haine qu’on m’à forcé à regarder. Je tracerai enfin ma route, là bas, pas très loin. Pour vivre une aventure incroyable et pouvoir prendre enfin ma revanche. Je veux juste être heureuse. Et peut-être que.

8 décembre 2007

Mes parents sourient quand je leur parle de nos

Mes parents sourient quand je leur parle de nos projets. L'avenir est grand. Peut être un peu trop loin. Ou trop près. Mais jamais vraiment comme il faut. Une fois sur notre balançoire, tout ira mieux. Et la douleur du quotidien partira en fumée, doucement. Parce que notre appartement prendra vie sous mon rire en cascade et tes yeux qui rient. Tes bras me manquent. Si tu savais comme ils me manquent. Comme le creux de mes hanches est vide sans ton amour.

Alors on bloquera toutes les horloges, mise à part celle qui bat plus fort que les autres. Parce que nous sommes l'Unique. N'est c'pas ?

4 décembre 2007

Echographie du coeur.

Sous un corps de petite fille, je ne vaux plus rien quand il faut se retourner. J’imagine le train qui nous emmènera pudiquement dans notre appartement, nos valises remplies de rêves étourdissants et le passé qu’on abandonnera lâchement sur le quai de la gare; pour mieux recommencer dans notre ailleurs. Tu accrocheras une balançoire au beau milieu de la pièce et je resterai assise pour imprégner ton joli sourire. Tu seras intouchable et tes rêves rivaliseront avec le vide de nos vies passées. Je me souviendrai de nos pas hésitants et de notre timidité du premier jour. Et tu t’envoleras silencieusement, encore une fois, dans un monde inconnu, accessible uniquement aux rêveurs. Le temps n’avance jamais assez vite quand tu n’es pas là. J’ai peur de ne pas réussir à éviter tous les mauvais cauchemars avant de pouvoir te serrer librement dans mes bras. Peur de tomber à chaque fois que je me cherche dans leurs yeux maladroits. Tu es le rêve. La magie s’imprègne sur les parcelles de ton corps fragile et je te regarde timidement, j’admire ta force et ta sensibilité. Tu retires le voile qui me recouvre les yeux et nous voilà déjà loin, je n’ai plus peur. Qu’importe la ville, pourvu qu’on soit ensemble.

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3 décembre 2007

Après quelques minutes de timidité. Quand

Après quelques minutes de timidité. Quand doucement on avance, que nos mains s'entremêlent en jouant et que nos sourires se dessinent enfin. On ne peut plus avoir peur. Plus jamais. Je te suivrais les yeux fermés parce que je me fiche du reste. Je ne regarde personne d'autre que toi. Tu me tends la main, et mon rire en cascade prend tout son sens. Je l'avais perdu. Ou juste oublié. Ton regard malicieux me fixe. Je le sens plein de bêtises et je n'ai même pas le temps d'essayer de comprendre c'que tu as dans la tête. Tu me balances une coccinelle dans la gueule. C'est un jeu perpétuelle que de vivre à tes cotés. Mais sans toi il n'y a plus rien. Que du vide et des calculs. Des manipulations désordonnées qui m'effraient alors qu'elles sont nées en moi. J'ai peur, tu sais. De n'pas être celle que je crois. Même si je n'crois rien. Je n'crois rien sans toi. Plus rien. Je veux du rêve, encore. Je veux Paris, tes bras, l'oubli, la nuit, l'encens, Saez, le froid, ton regard et tes mains. Quand on arrêtera de courir sans cesse après la distance.

1 décembre 2007

Sous nos yeux émerveillés.

Un fil, un papillon, et la distance s’efface délicatement sous un silence arc-en-ciel. Les souvenirs dansent dans ma chambre sans jamais perdre leurs couleurs. Je les regarde avec autant d’attention que ces dessins animés qui ont su changer avec le temps. Un corps inerte semble prendre vie à côté de moi. Le sien. Le tien. Tu es fluorescente et je suis imperméable. Intangibles. Tu es magnifique quand tu commences à battre des ailes pour t’envoler dans le pays des rêves. Nos regards changent et nos mains ne tremblent plus, elles s’unissent et je souris. Synchronisation de nos âmes furtives. Je respire au rythme de la musique. Notre musique. Usé. La magie de Paris se lit dans tes yeux de petite fille et c'est joli. J’ai l’impression de n’être plus qu’une plume. Une plume qui volerait au dessus de tout le monde, au dessus de tous ces gens pressés, avec un sourire indélébile dessiné sur ma figure. Et la peur que tu effaces par ta simple présence, sans vraiment t'en apercevoir. Une main gravée dans ma tapisserie qui me rassure chaque jour un peu plus. Quand l'éphémère deviendra éternité, tu ne t'envoleras plus.

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Quand cette main gravée dans la tapisserie prendra vie, enfin.
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Quand cette main gravée dans la tapisserie prendra vie, enfin.
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